Sherbrooke, le 8 octobre 2024 – Le CREE reçoit avec enthousiasme l’annonce du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs concernant le Plan Nature 2030.
On peut notamment souligner en Estrie, l’agrandissement du parc du Mont-Orford qui constitue une excellente nouvelle tant pour la protection qu’offre sa désignation de parc national que pour l’accès à la nature qu’il donne à la population.
Les acteurs de chacune des régions avaient par ailleurs été sollicités lors de consultations préalables à l’élaboration du Plan nature, consultations pilotées par les différents CRE du Québec. Cette mobilisation régionale peut aujourd’hui être perçue comme une réussite lorsque l’on mesure combien celle-ci a su façonner les orientations et le contenu du Plan Nature. Nous sommes ainsi d’autant plus satisfaits de voir le gouvernement du Québec exprimer son intention de privilégier l’inclusion des acteurs locaux dans sa démarche, la mobilisation régionale étant, selon nous, indissociable à l’atteinte des objectifs du Plan Nature.
Aujourd’hui, le gouvernement fait preuve de réalisme quant à son incapacité à atteindre la cible pour 2030 s’il tentait de réaliser unilatéralement les actions à mettre en oeuvre. C’est pourquoi la stratégie du gouvernement annoncée semble faire de l’implication de tous les acteurs une condition essentielle à l’atteinte de cible de 30% d’aires protégées. Pour rappel, la stratégie est articulée en 3 axes:
- Protéger et restaurer;
- Encourager les pratiques durables et améliorer l’accès à la nature;
- Susciter et valoriser la participation des parties prenantes aux efforts de conservation.
Enfin, même si certaines sommes inclues étaient déjà budgétées dans d’autres démarches des ministères, l’enveloppe d’un budget de près de 1 milliard $ qui accompagne la stratégie nous semble offrir les moyens de nos ambitions.
Renseignements
Alexandre Demers,
Directeur adjoint du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie
a.demers@environnementestrie.ca